In this first opus of 4 videos I’m intending to make, I’m trying to make an utopian character emmerge out of similarities and differencies that I encountered in different carnival of the carribean.
As in Edward Kamau Brathwaite’s assertion, “the unity is submarine” (which Glissant used as the introduction to Poetique de la relation) to be the philosophical touchstone; I’m trying to make visible an interconnected reality.
: qrtiniaue, Here is a very surprising word.
It’s a strange word that in spite of its non comprehensive form refers to the name of my island « Martinique » typed on an American keyboard (qwerty) but thinking you’re typing on your own “cultural” keyboard.
Just as surprising for me to see over the years the American flags flourished in this French department that is Martinique. The question is worth asking ... Martinique, a French department yes, but a French department of America. Located in the heart of the Caribbean, closer geographically to the United States than it is of the motherland France.
The eyes seem focused on the small as the big screen, bathed in this sweet american dream.
This video piece explore the question of belonging for island that has such a complex multicultural heritage.
Overflow, ça déborde... La métaphore vient d’un espace fermé qui déborde, d’un espace, ou toute interaction à une incidence directe sur le reste. A travers cette oeuvre, j’interroge la place et le rapport qu’entretient l’homme avec son environnement. La juxtaposition de symboles tel que la sargasse, les bancs de poisson, le code barre sont autant d’éléments qui font référence à la vie en groupe, la surconsommation et les conséquences de nos modes de vie sur notre environnement. Ici la sargasse, structure coloniale dérivante est élément graphique qui isolée et sortie de son contexte initial nous parle de migration, de déplacement de masse. Je cherche à questionner notre fragilité et les rapports intrinsèques entre dérèglements climatiques et « réponse » de la nature. Existe t’il une communication possible entre l’homme et la nature. Ce que nous rejetons nous sera t’il renvoyé au centuple, une fois intégré, digéré par notre planète.
En Décembre 2017 je réalise une résidence de création au sein du CHU de la Martinique.
L’objectif de la résidence était d’enrichir et d’alléger l’expérience des résidents et du personnel de l’hopital en créant un espace d’accès privilégié à la culture. J’ai donc crée un cabinet photo poétique.
Il s’agissait dans un premier temps de collectionner des éléments de l’environnement hospitalier, photos, objets, sons.
Ces éléments ont constitué la base d’un travail d’assemblage numérique ou plastique (collage) dans l’esprit de la reconstruction du patient.
L’espace mis à disposition se présentait comme un mini cabinet de curiosité favorisant l’échange avec les visiteurs, les patients et le personnel.
Ma démarche plastique est fortement liée au lieu dans lequel elle s’exerce. L’univers hospitalier comme je l’imaginais d’un côté s’est retrouvé confronté à l’apport de ceux qui le vivent au quotidien.
L’hôpital s’est présenté comme lieu de passage. Un lieu ou tout est constamment en mouvement, en transition.
C’est ce caractère transitoire entre autre que j’ai cherché à explorer à travers cette résidence.